Travaux de pose de parquet flottant

Tout comme les travaux de peinture ou de pose de papier peint, il faut avant tout procéder à la préparation du support avant de poser votre parquet.

Si votre support est déjà recouvert par un parquet flottant appelé également contrecollé, il vous suffit de l’enlever. Si au contraire votre support est recouvert d’une moquette et que cette dernière a été entièrement collé, il vous faudra utiliser un scraper appelé aussi décolleuse soit manuelle soit électrique que vous pourrez louer. Dans ce cas précis, votre support risque d’être endommagé, ce qui veut dire que votre sol ne sera plus régulier. Si ce dernier n’est plus lisse et régulier, vous allez devoir faire ce que l’on appelle un “ragréage”. Cette méthode vise à poser un enduit de finition sur une surface maçonnée dont le principal objectif est d’aplanir la surface.

Revenons dans le premier cas, c’est-à-dire où il vous faut enlever l’ancien parquet. Au préalable, ôter les plinthes. Une fois fait, vous vous apercevrez que les lames situées sur le périmètre sont écartées de 5 à 7 mm du mur. Il vous suffit d’enlever les lames puis la sous couche d’isolation. Si votre support de base est sain, prenez un aspirateur afin de débarrasser toutes poussières avant de débuter vos travaux.

Je vous dis plus haut que, les lames sont décalées de 5 à 7 mm du mur. C’est ce que l’on appelle le joint de dilatation. C’est ce qu’il faudra laisser lors de la pose de votre futur parquet. Ceci dit, quand vous aurez acheté votre parquet, une notice se trouve à l’intérieur de chaque paquet vous indiquant l’espace à respecter lors de la pose car selon la qualité et le type de parquet, ce joint varie.

Maintenant que votre support est propre, débarrassé de toute impureté, vous pouvez installer la sous couche. Afin de la maintenir pendant que vous l’installer, munissez vous d’un rouleau de scotch (le marron qui sert pour faire les cartons de déménagements ou celui de couleur orange. Je vous conseille de préférence ce dernier). Vous en coupez quelques morceaux que vous mettez sur le périmètre, tant sur la longueur que sur la largeur.

Maintenant, une autre étape importante vous attend. C’est la technique de calepinage. Déballer plusieurs bottes. Poser les lames dans le sens de la lumière, c’est-à-dire que vous devez les mettre perpendiculaires à vos ouvertures. Prenez des cales correspondantes à la dimension du joint indiquée sur la notice et placer la première lame contre le mur opposé à la porte d’entré de votre pièce. Prenez les lames suivantes et clipper les rang par rang jusqu’au bout. Quand vous en serez à la dernière, vous verrez qu’il est rare de tomber juste. Il est impératif que la dimension de la dernière lame soit supérieure à la moitié de sa largeur. Si ce n’est pas le cas, il vous faudra calculer et découper les lames de départ afin d’harmoniser l’ensemble.

Vous venez de terminer la pose de votre parquet. Reste plus qu’à choisir la finition pour la périphérie. Deux options s’offrent à vous, soit des plinthes soit des quarts de rond ou des moulures en quart de cercle.

Félicitations, votre parquet est enfin posé, vous pouvez être fier du résultat.

Juste une dernière chose, il est évident qu’il existe différents types de parquets en matière de qualité donc de tarif. Ceci s’explique sur sa qualité de fabrication, de type de bois, mais aussi sur l’épaisseur de la couche d’usure. Si c’est pour du grand passage ou tout simplement pour des utilisations peu fréquentes comme des chambres.